À la Une du quotidien Forum des As : « Guerre dans l’Est : les États-Unis sanctionnent Nangaa, Bisimwa et Sematama ». Selon ce journal, les États-Unis visent les chefs des groupes armés qui alimentent le conflit et les déplacements des populations en RDC. Sont cités nommément Corneille Nangaa, le fondateur de l’Alliance Fleuve Congo, Bertrand Bisimwa, président du M23 également numéro 1 du groupe armé Twirwaneho du Sud-Kivu ainsi que son adjoint Sematama. « L’action d’aujourd’hui renforce notre engagement à demander des comptes à ceux qui cherchent à perpétuer l'instabilité, la violence et les dommages causés aux civils pour atteindre leurs objectifs politiques », a déclaré un responsable américain cité par le journal Forum des As.
Toujours à propos du conflit dans l’est de la RDC, le bihebdomadaire Le Maximum titre : « Bluff raté de Kampala ». Et le tabloïde de poser la question de savoir s’il y a eu vraiment des négociations lundi dernier entre le gouvernement de Kinshasa d’un côté et le M23/AFC de l’autre côté. Les chefs terroristes René Abandi, Lawrence Kanyuka, Yannick Kisola et Imani Nzenze étaient bien présents dans la capitale ougandaise, ensemble avec Jean Bosco Bahala, coordonnateur national du PDDRCS qu’accompagnaient Mutwale Malango et Okankwa Bukasa, relate le journal. Ce, avant de rapporter le démenti du ministre Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, selon lequel « il n’y a pas une quelconque forme de négociation à Kampala, le gouvernement n’a mandaté personne ».
Dans ce même dossier, le quotidien Le Phare annonce l’arrestation de Jean-Bosco Bahala vingt-quatre heures après sa révocation par le Chef de l’État. Les confrères du Phare rapportent que le coordonnateur du PDDRCS et son assistant ont été pris au pied de l’avion, à leur retour de Kampala. Jean-Bosco Bahala s’était permis d’approcher « les marionnettes » de l’AFC dans la capitale ougandaise en vue des négociations, sans qualité ni mandat, expliquent-ils.
Enfin dans le trihebdomadaire Ouragan, cette enquête sur les « Indices de fraude : 150 000 véhicules d’écart entre la Direction générale des impôts et la Direction générale des recettes de Kinshasa ». Selon les données obtenues de la DGRK, on peut lire dans Ouragan, quelque 250 000 véhicules seulement empruntent la voirie de la capitale. La DGI, qui délivre les plaques minéralogiques d’immatriculation, parle de plus de 400 000 véhicules qui circulent dans la capitale, à côté d'un million de motos. Le nouveau gouverneur de la ville-province de Kinshasa envisage de faire auditer la DGRK, écrit Ouragan.