En une du quotidien Le Potentiel, « Justice : 10 ans de travaux forcés requis contre Constant Mutamba ». Le ministère public a prononcé, mercredi, ses réquisitions dans l’affaire opposant l’État congolais à Constant Mutamba, désormais ex-ministre de la Justice et Garde des sceaux. Le procureur a demandé que l’accusé soit condamné à 10 ans de travaux forcés, considérant la gravité des faits reprochés et l’importance des montants en jeu. Selon l'accusation, rappelle Le Potentiel, cette peine doit s’accompagner d’une interdiction totale de participer à la vie politique, notamment par le retrait du droit de vote et du droit d’éligibilité, et ce, pendant une durée de dix ans après la fin de la peine principale. Une mesure qui, selon le parquet, vise à protéger l’intégrité des institutions publiques.
Le quotidien Le Phare aborde le même sujet. Les avocats de la Défense, écrit-il, se sont évertués à démontrer qu’aucun fonds n’a été sorti dans cette affaire... Ils ont soutenu par la suite que les autres accusations du ministère public ne tenaient pas la route, étant donné qu’aucune preuve matérielle formelle n’établit ce détournement de 19 millions USD. C’est à la sortie du prétoire qu’ils ont exprimé leur mécontentement , estimant que l’ancien ministre de la Justice était victime de sa politique visant des réformes profondes au sein de l’appareil judiciaire de notre pays dont l’état de déliquescence et de profonde maladie était dénoncé à plusieurs reprises par le président de la République.
C'est à lire dans Ouragan. Alors que la majorité de Félix Tshisekedi s’organise (quelques jours après la sortie du gouvernement Suminwa II), l’opposition n’est pas en reste. Le bihebdomadaire annonce que les grandes figures vont se retrouver d’ici peu à l’extérieur du pays (probablement au Kenya) pour faire aboutir des discussions politiques engagées depuis plusieurs mois afin de préparer le dialogue national. Aucune date officielle (même si on parle de fin août), ni liste complète des participants n’a encore été communiquée, mais la présence de l’ancien président de la République, Joseph Kabila, est signalée, comme l’a révélé, le week-end, Mike Mukebayi, proche allié de Moïse Katumbi (en exil).
Autre certitude, écrit Ouragan, les visages marquants du PPRD seront également là. Le leader d'Ensemble, Moïse Katumbi, y participera également, comme les huiles de son parti. Le travail de rapprochement se poursuit, conclut Ouragan, pour assurer une large participation des opposants et de grands noms de la société civile.
C’est à retrouver dans Congo Nouveau. Les affrontements se sont accentués entre les rebelles de l’AFC/M23 et les groupes armés pro-Kinshasa Wazalendos, alors qu’un cessez-le-feu avait été signé à Doha. En cause, écrit le trihebdomadaire, des négociations au point mort dans la capitale qatarienne, qui retardent l’ensemble du processus de paix.
Et de rappeler : « Kinshasa et les rebelles devaient s’accorder sur un cessez-le-feu permanent, la libération de prisonniers de l’AFC/M23 par Kinshasa, ou la levée des condamnations à l’encontre des leaders de la rébellion. Depuis la signature du 17 juillet, Kinshasa et l’AFC/M23 n’ont pas avancé d’un iota et l’impasse des discussions se paie cash sur le terrain ».