Le corps de Layla resplendit Dans ses vêtements, branche couverte de jeunes pousses. Par Dieu, as-tu étreint Layla ...À l'aube ou embrassé sa bouche ? Si je la touche, ma main se couvre de rosée, Des feuilles vertes poussent Au bout de mes doigts. A mes compagnons je dis : Elle est aussi proche Que la lumière du soleil, Et pour l'atteindre aussi lointaine. Les gens disent que je suis fou, obsédé par son image, Par Dieu, je le jure : je ne suis ni fou ni ensorcelé. De l'amour de Layla, Par Layla je me suis soigné Tel le buveur de vin En buvant encore plus.