Tous deux sont emprisonnés en Algérie, l’écrivain franco-algérien, et le journaliste français. Boualem Sansal espérait une grâce présidentielle, vendredi 5 juillet, jour de l’indépendance. Il n’en a rien été. Alors que l’écrivain de 80 ans, qui souffre d’un cancer, vient d’être condamné à cinq ans de prison ferme, « Paris attend maintenant un geste humanitaire pour qu’il soit libéré », annonce La Tribune Dimanche. Mais « depuis quelques mois », remarque le journal, « une seule thèse a droit de cité dans le pays : l’auteur algérien, naturalisé français l’an dernier, est un "traître" qu’il faut maintenir en prison ». Boualem Sansal est accusé d’avoir remis en cause les frontières de l’Algérie. « Il n’a pas bonne presse dans l’opinion publique », ajoute la Tribune Dimanche, pour qui « le maintien en détention de Boualem Sansal n’arrangera pas les relations algéro-françaises, déjà au point mort ».
Le journaliste sportif français Christophe Gleizes vient d’être condamné à sept ans de détention en Algérie pour « apologie du terrorisme ». « Il paie les mauvaises relations entre la France et l’Algérie, disent ses soutiens, qui veulent mobiliser le monde du football » explique la Tribune Dimanche qui voit en Christophe Gleizes, « une victime collatérale ». Il est poursuivi pour avoir interviewé un dirigeant aujourd’hui en exil de la Jeunesse Sportive de Kabylie, également à la tête d’une organisation considérée comme « terroriste » par les autorités algériennes. Christophe Gleizes était en résidence surveillée depuis 13 mois, mais les autorités françaises avaient demandé à ses proches « de rester discrets ». « Ce silence n’aura en rien été payant », constate la Tribune Dimanche. « Les soutiens du reporter de 36 ans ont donc décidé de passer à un ton plus offensif. » L’ONG Reporters sans frontières, « qui suit l’affaire depuis le début », « veut mobiliser le monde du football, sport roi en Algérie ». » Quelques clubs, comme l’OGC Nice ou le Paris FC, ont déjà apporté leur soutien au journaliste (…) La famille du reporter en appelle aussi à une implication de Zinédine Zidane, qui est d’origine algérienne ».
Celui de la journaliste Marion Van Renterghem, spécialiste de l’Europe, une Europe qui, dit-elle, « ne sait plus où elle habite ». « Chez elle, sur son propre continent, elle n’a pas les moyens militaires pour empêcher Vladimir Poutine d’envahir une nation souveraine et d’avoir des visées sur d’autres pays au-delà de l’Ukraine (…) Au Moyen-Orient (…) elle est exclue des négociations qui la concernent par son grand allié transatlantique lui-même, dont le président la méprise. » « Elle peine à trouver sa place dans un monde sans droit », regrette encore Marion Van Renterghem, « l’Europe de plus en plus dépassée par les rapports de force, un monde dans lequel les relations entre états ne dépendent plus de quelques grands prédateurs désinhibés (…) l’Europe se retrouve seule à prêcher dans un monde de brutes. » A-t-elle un moyen de renverser la vapeur ? Elle qui a « eu besoin de Trump et Poutine » pour prendre conscience de sa « paresse militaire » s'indigne encore la journaliste qui voit là « une dialectique diabolique » : « si l’Europe de demain devient enfin la puissance militaire qu’elle doit être pour assurer sa sécurité et le droit international, elle le devra à Trump et à Poutine - les prédateurs en chef - de ce même droit international ».
Ce sont « des animaux médicaments », nous explique le Point, élevés « dans une porcherie ultramoderne de 4 000 mètres carrés, quelque part en Bretagne ». « Deux petites modifications génétiques les ont fait se rapprocher - un peu - de l’espèce humaine. Elles ont permis de transformer la descendance de porcs tout à fait ordinaires, en une lignée produisant dans son sang des anticorps qui soignent les humains ». Et ce n’est pas tout : ces cochons peuvent aussi devenir donneurs d’organes, même si la technique reste à perfectionner. Bref, l’humain a tout intérêt à regarder d’un œil nouveau, ces animaux roses à la queue en tire-bouchon.
C'était hier, et selon La Tribune Dimanche, « il régnait en fin de matinée une joyeuse effervescence, au pied de la Tour Eiffel ». Il a tout de même fallu patienter 40 minutes, « la capacité de l'aire de baignade étant fixée à 150 personnes » explique le journal. Les baigneurs sont ravis, comme cette femme de 54 ans, qui s'exclame : « l'eau est chaude et on voit nos pieds ». De quoi oublier la canicule de ces derniers jours...