Les images de forêts calcinées et de touristes en fuite en Grèce, s'affichent en Une de la presse européenne. « Les îles paradisiaques de Rhodes, Corfou et même Eubée proche d'Athènes sont transformées en enfer », titre Le Soir. Ravagées depuis plus d'une semaine par de violents incendies « directement liés à la crise climatique », a fait valoir le Premier ministre grec qui parle d'une véritable « guerre contre le feu après la pire vague de chaleur qu'a connu la Grèce depuis trois décennies », rapporte encore le quotidien belge.
« Une bataille inégale » alors que « la canicule et les vents violents alimentent les brasiers », note de son côté El País qui décrit toute « l'impuissance des centaines de pompiers déployés » dont tous les efforts n'arrivent pas à circonscrire des feux devenus « incontrôlables ». Les incendies sont tellement étendus qu'ils sont désormais observables depuis l’espace, s'affole le Times : « Les satellites montrent notamment l'ampleur des destructions à Rhodes ». C'est sur cette île qu'a été conduite « la plus grande opération d'évacuation de touristes jamais réalisée dans le pays », rapporte le Guardian, avec 19 000 touristes évacués qui racontent dans la presse leur angoisse et leur épreuve. Et la tragédie est loin d'être terminée « alors que le gouvernement prévoit encore trois jours difficiles avec la hausse prévue des températures », souligne encore le Guardian.
« C'était pourtant prévisible », raille la correspondante à Athènes du Soir, qui comme le Times de Londres souligne que « les météorologues avaient bien annoncé cette forte vague de chaleur » mais que les autorités « n'ont véritablement pris la mesure du drame qui s'annonçait qu'en début de semaine passée ». D'où des évacuations parfois chaotiques qui « pourraient ruiner l'image de la Grèce en tant que destination touristique », fait valoir le Guardian « alors que le secteur du tourisme représente 25 % du PIB du pays et un emploi sur cinq ».
« À court terme, les autorités grecques espèrent se rattraper sur l'arrière-saison automnale », explique Le Soir, mais « tout en redoutant que ces phénomènes extrêmes impactent l'avenir du pays ». Les scientifiques ne sont guère optimistes qui prévoient que la région d'Athènes « pourrait même devenir un nouveau Dubaï » et faire fuir les touristes « vers des destinations plus nordistes ».
Des manifestations massives et historiques hier dans les rues de Tel Aviv, après déjà des mois de protestations dans tout le pays alors que le gouvernement Netanyahu, sa coalition de droite et d'extrême droite, « est passée en force » au Parlement pour imposer cette réforme qui « menace la démocratie israélienne », dénonce La Repubblica. « Cette réforme permettra de retirer aux juges de la Cour suprême le pouvoir d'annuler des décisions du gouvernement considérées comme "non raisonnables" », explique le Süddeutsche Zeitung, qui dénonce également « une attaque contre la démocratie » et redoute « une crise politique qui pourrait même conduire à la guerre civile ».
« Netanyahu remporte une victoire, mais à quel prix ? », s'interroge pareillement le New York Times, qui se demande « s'il pourra gérer les conséquences de l'épreuve de force qu’il a lui-même déclenchée », plongeant le pays dans « une ère incertaine ». « C'est une défaite désastreuse pour Israël », titre le Times of Israel, alors que le Haaretz appelle les manifestants « à ne rien lâcher ». Le risque d'escalade est réel, s'inquiète le Wall Street Journal : « Alors que des milliers de réservistes militaires menacent de quitter l'armée », cette crise met également en péril « la sécurité nationale du pays ».
La disparation du célèbre petit oiseau bleu fait couler beaucoup d'encre dans la presse, très dubitative sur l'intérêt d'un tel changement radical et « qui a surpris la planète » estime Le Soir, qui explique qu'en coupant ainsi « les ailes du volatile pour un X, bien carré », Musk entend en tout cas « matérialiser la transformation de la plateforme en super application à tout faire », qui englobera non seulement les réseaux sociaux mais également les services bancaires et les achats.
« Un pari bien risqué », estime le Guardian, « une stratégie déroutante » pour le Frankfurter Allgemeine Zeitung qui raille « le pouvoir destructeur d'Elon Musk ». « Il vient d'effacer 15 ans de valeur de la marque Twitter », analyse également le New York Times, qui met en avant le risque de « s'attirer les foudres des utilisateurs » au pire moment, alors que le réseau social aux 200 millions d'abonnés connaît « des difficultés financières » et est confronté à « la concurrence de Meta et de son application Threads » qui compte lui déjà 117 millions d'utilisateurs. « Et avec le X, se pose aussi le problème de la confusion avec les sites pornographiques », ajoute El País, qui rapporte que depuis hier l'une des principales tendances sur Twitter est justement le site «Xvideos».