« Il entra dans ma vie en février 1932 pour n’en jamais sortir. Plus d’un quart de siècle a passé depuis lors, plus de neuf mille journées fastidieuses et décousues, que le sentiment de l’effort ou du travail sans espérance contribuait à rendre vides, des années et des jours, nombre d’entre eux aussi morts que les feuilles desséchées d’un arbre mort.
Je puis me rappeler le jour et l’heure où, pour la première fois, mon regard se posa sur ce garçon qui allait devenir la source de mon plus grand bonheur et de mon plus grand désespoir. C’était deux jours après mon seizième anniversaire, à trois heures de l’après-midi… »
Ce sont ces mots écrits par Fred Uhlman dans son roman « L’ami retrouvé » que j’ai entendu en février 1989 dans le théâtre de Chaoué à Allonnes, près du Mans dans la Sarthe. Ces mots étaient prononcés par notre invité le comédien Pierre Sarzacq.
Une toute jeune comédienne Nadia Vonderheyden l’accompagnait dans cette adaptation si sensible et si réussie. Elle est décédée le 11 avril 2025 à Paris à l’âge de 58 ans (elle avait travaillé avec Didier-Georges Gabily la troupe du Radeau que diriga François Tanguy ou Jean-François Sivadier). Ce podcast lui est didié. Ah que l’art est belle vous dit bonjour ou bonsoir, vous souhaite la bienvenue et vous accueille avec Franz Schubert.
Musique
Franz Schubert – Winterreise (Christoph Prégardien/Ténor-Andreas Staeir/Fortepiano) : Gute Nacht
Les deux choix de notre invité :
Summer Rebellion – One sextillionth of a second thought
Colette Renard – Le marin et la rose
Entretien Fabien Heck
Prise de son : entretien, des cigales et du plongeon dans la piscine : MELVIL HECK-BELEY
Musique : Adrien DE ARAUJO
Création visuel Ah que l’art est belle : Stéphane PERRAUX
Photo visuel Ah que l’art est belle : Philipe LEVY
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