Comment Bruce Springsteen est-il devenu « The Boss » ?
« L’Amérique que j’aime et qui a été un symbole d’espoir et de liberté pendant deux cent cinquante ans est aujourd’hui dans les mains d’un gouvernement corrompu, incompétent et traître. » Cette phrase n’est pas tirée d’un meeting politique mais bien d’un concert de Bruce Springsteen. « The Boss », comme ses fans l’appellent, a terminé une longue tournée mondiale à l’été 2025. Connu pour ses performances scéniques, le rockeur a cette fois-ci ajouté à ses chansons des prises de paroles politiques et offensives contre Donald Trump et son administration.
Ces prises de position ne sont pas surprenantes. Bruce Springsteen soutient le camp démocrate depuis plus de trois décennies et n’a jamais masqué son attachement aux idées progressistes, lui qui chronique dans ses chansons la classe ouvrière américaine et ses illusions perdues.
Alors qu’il aura droit à un biopic de son vivant – Deliver Me from Nowhere, de Scott Cooper, au cinéma le 22 octobre, avec Jeremy Allen White (l’interprète de la série The Bear) dans le rôle-titre –, cet épisode du podcast « L’Heure du Monde » propose un retour en chansons sur sa longue carrière, avec Bruno Lesprit, chroniqueur musique au Monde et fin connaisseur du « Boss ».
Un épisode de Cyrielle Bedu et Adélaïde Tenaglia. Réalisation : Thomas Zeng. Présentation et suivi éditorial : Claire Leys. Dans cet épisode : extraits des concerts de Bruce Springsteen à Stockholm et Barcelone en 1981 ; de la bande-annonce du film « Deliver me from nowhere » de Scott Cooper ; des titres « Nebraska », « The River », « Born to run », « Born in the USA » et « City of ruins » de Bruce Springsteen ; du titre « Don’t be cruel » d’Elvis Presley et de l’autobiographie de Bruce Springsteen, « Born to run », parue en 2016.
Cet épisode a été publié le 17 octobre 2025.
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