Un texte explosif secoue Bruxelles : le projet “Chat Control”, qui doit être examiné le 14 octobre par la Commission européenne, prévoit de scanner les messages privés sur WhatsApp, Signal, Messenger ou Telegram pour détecter les contenus pédopornographiques. Mais la méthode soulève une onde de choc : pour fonctionner, le dispositif impliquerait l’installation d’un logiciel espion capable d’analyser les messages avant même leur envoi.
Les défenseurs des libertés numériques crient à la surveillance de masse, évoquant une atteinte directe à la confidentialité des communications et au droit fondamental à la vie privée. Le texte divise profondément les États membres : l’Allemagne, les Pays-Bas ou la Belgique s’y opposent, tandis que d’autres pays, dont la France, restent plus nuancés.
Entre protection des enfants et risque de dérive autoritaire, “Chat Control” illustre parfaitement le dilemme européen : jusqu’où peut-on aller pour garantir la sécurité sans sacrifier nos libertés ?
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