Nicolas, ce matin, un roman d’action.
Oui. Signé Pascale Dietrich. Ça s’appelle "L’agent", édité chez Liana Levi. Avec plusieurs héros, tous très différents. Anthony, d’abord. C’est un agent d’artistes. Mais d’un genre un peu spécial. D’ailleurs, sur la couverture, on peut lire ce qui pourrait être le slogan de l’agence d’Anthony : Votre envie de meurtre, notre mission.
Des tueurs à gage ?
Exactement. Mais des vrais, à l’ancienne, pour des crimes de qualité, comme râle Anthony, devant la recrudescence des tueurs de réseaux sociaux. Lui, il propose un service propre, sans bavure. Il recrute partout, pourvu qu’il détecte un talent. Là, justement, il vient de repérer Alba, ancienne championne de biathlon, médaillée, mais dont la carrière a pris fin à cause d’une blessure. Elle s’entraine toujours au tir et elle est impressionnante dans le domaine. Et elle a besoin d’argent. Hop. Il la recrute.
Et voici Thérèse. Elle devrait être à la retraite depuis bien longtemps déjà, mais elle n’a pas le cœur de quitter son agence matrimoniale, qui pourtant bat de l’aile. Elle a des dettes en plus. Mais elle ne veut rien entendre. Et un jour, pour ne rien arranger, elle fait un AVC. Elle s’en sort presque sans séquelles. Miracle. Le problème, c’est que ses proches veulent la mettre dans un ephad. « Pour sa sécurité. » Tu parles… Elle décide de fuir. Mais tranquillement. Elle se cache dans un camping de Vierzon. Dans un mobil home. Je vous la fais courte, mais Alba, lors de sa première mission, va commettre une grosse, grosse erreur. Elle tue un caïd de la mafia. Et c’est Anthony, son responsable, qui se retrouve traqué par les tueurs. Et où part-il se cacher, à votre avis ? Dans le même camping de Vierzon. Qui irait le chercher là-bas ? Evidemment, la suite est rock n roll. C’est un roman vif, drôle, un vrai roman d’action. J’aime pas beaucoup utiliser ce mot, mais là, je peux le dire : Jubilatoire.
"L’agent" de Pascale Dietrich.
Ça sent bon le sud dans le studio ce matin, on prend le large pour aller se ressourcer, direction les iles Paul Ricard.
Que vous connaissez peut-être mieux sous le nom des iles des Embiez et de Bendor. on est au large de Toulon, en face de Sanary, à 10/15 mn en bateau de Six Four Plages. C’est un petit paradis niché au cœur de la méditerranée. Et on le doit au père du Pastis Paul Ricard. Pour ses collaborateurs, les Embiez, Pour sa famille, ses amis : Bendor : un lieu de villégiature « Pour les artistes », très inspirante, ressourçante. Elle a vu défiler des chanteurs, des peintres, des acteurs. Fernandel a tourné sur l’ile, Joséphine Baker venait se reposer chez Paul Ricard, Jacques Dutronc et Gilbert Bécaud aussi-eux ils adoraient régater-Et puis même Salvador Dali, d’ailleurs pour la petite histoire Paul Ricard avait acheté à Dali son tableau « La pêche aux thons », qui a longtemps été exposé sur l’ile jusqu’à ce qu’il soit volé. Heureusement il a été retrouvé 10 ans plus tard. Aujourd’hui, il est exposé dans la maison familiale à Ste Marthe à Marseille.
Et alors nous on se pose aux Embiez, ça ressemble a quoi ?
On dit que c’est « Le secret le mieux gardé de la méditerranée ». C’est un sanctuaire écologique. On est en plein cœur d’un énorme laboratoire : La méditerranée. Il y a justement l’Institut Océanographique Paul Ricard qui fait de la recherche sur la faune, la flore marine. Des chercheurs travaillent tous les jours de l’année sur l’ile. Il sensibilise le public l’été : ils organisent des visites des aquariums, Alors attention on n’est pas dans le spectaculaire. Le plus c’est que ce sont les chercheurs qui vous encadrent pour partager leur travail, ca n’a pas de prix. Vous aurez les yeux écarquillés devant les élevages d’hippocampes et de dorades. Vous comprendrez l’importance de protéger la posidonie au fond de la mer. Sans elles pas d’oxygène. Il y a aussi Des conférences et projections de films en plein air l’été.
Ça doit être hyper ressourçant non cet endroit ?
C’est un petit du bout du monde, couleurs Caraïbes mais à seulement 15 mn de Toulon. Les criques sont paradisiaques, le tour de l’ile au coucher du soleil en canoë ou paddle même électrique sublime ! Et en plus, il n’y a pas de voiture ! Tout se fait à vélo, à pied, en carriole et y a même le petit train électrique légendaire des Embiez, pour ceux qui ne veulent ou peuvent marcher. Tout se loue pour les activités !
Et on dort où ?
Alors Il y a un seul hôtel sur L’ile (60 chambres) : Le Hélios, vue sur mer ou sur la marina, sinon vous pouvez louer des appartements ou des villas.
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