Un roman étonnant.
Le dernier livre de Iain Levison chez Liana Levi et ça s’appelle « Les stripteaseuses ont toujours besoin de conseils juridiques ».
L’histoire d’un avocat, Justin Sykes. Avocat commis d’office à Philadelphie, donc pour ceux qui n’ont pas les moyens de s’en payer un. Pour ceux, exactement, qui gagnent moins de 12.000 dollars par an. C’est étrange, parce que c’est un très bon avocat, il a fait de bonnes études, il pourrait s’occuper de grandes affaires, mais non. Il aime son métier, il a l’impression d’être utile. Il est très fort, il connait tous les arcanes, il sait quel comportement adopté avec quel juge, ce que ses clients doivent dire, comment ils doivent s’habiller – ça compte. La plupart du temps, il s’agit essentiellement de négocier avec le procureur adjoint. Personne n’a envie d’aller au procès, c’est de l’énergie et du temps dépensés pour rien. Et Justin croule sous les affaires. 52 dossiers. Or, il se passe coup sur coup deux choses étonnantes : 1- le procureur adjoint a l’air de vouloir faire un exemple d’un pauvre type dont Justin s’occupe, un gars qui a volé une malheureuse bouteille de whisky, il voudrait lui en mettre pour six ans de prison. Ça ne lui ressemble pas du tout, et de bluff en bluff, on se dirige tout droit vers un procès.
Et la deuxième chose ?
Encore plus étonnant. Le patron d’une boite de striptease poisseuse, situé dans une zone crado à côté de l’aéroport lui propose 1.000 dollars par semaine pour venir tous les jeudis donner des conseils juridiques à ses danseuses pendant une heure. Ah oui, et il doit aussi dormir dans le motel situé juste en face. Pourquoi, le motel ? Aucune idée pour l’instant. C’est comme ça. Justin hésite un peu, mais après tout, rien d’illégal. Alors, pour 1.000 dollars par semaine, il accepte. Et il se demande bien et on se demande bien où est l’arnaque. Elle arrive ! Mais ce n’est presque pas ça le plus important. Ce qui compte, c’est le style de Iain Levison. C’est du roman noir, du vrai, du bon, avec ce qu’il faut de désinvolture et d’ironie et d’humour… ça s’avale comme une rasade de bourbon dans un film de gangsters. 230 pages. D’une traite.
« Les stripteaseuses ont toujours besoin de conseils juridiques » chez Liana Levi.
Vous nous emmenez écouter les cigales à Arles Ambiance cigales
À l’occasion des rencontres de la photographie d’Arles. C’est la 56e édition. Et vous allez voir qu’il n’y a pas que les cigales qui chantent à Arles ! Les ateliers aussi. Des ateliers immersifs. Comme ça, on allie vacances et apprentissage, en parallèle des grands festivals d’été. Le territoire est tellement riche culturellement que L’office du tourisme, à monter avec des associations des expériences uniques. Donc évidemment des stages photo. Pour faire de la photo comme un pro. En mode manuel, on parle d’art là et l’IA, on l’oublie aussi. Qui dit Arles dit romanité, vous pouvez vous initier à l’artisanat d’art romain : aux techniques de teinture. À la réalisation d’un bas-relief. Et puis qui dit Arles dit dessin, dit aussi peinture.
Van Gogh, évidemment.
Exactement, alors lui il vient à Arles pour plusieurs raisons. Dont l’une que j’ai découverte justement avec mon professeur d’atelier Philippe Monnier. Son association s’appelle la Couverture verte, couverture dont parle Van Gogh dans une de ses fameuses lettres. La raison première de sa venue : agrandir, avec son frère Théo, leur collection d’art. ils espéraient trouver des tableaux d’un certain Adolphe Monticelli, qui comme lui peint en couche épaisse. Autre raison : les ciels si Japonais de Provence dont lui a parlés Toulouse Lautrec. Et en effet c’est ce qui va l’hypnotiser. Vous allez tout savoir sur van Gogh à Arles, sa vie, ses techniques de peinture. Pour économiser de l’argent, il taillait des plumes dans de la canne de Provence. Après, à vous de vous lancer et de choisir un de ses tableaux à reproduire. Au moins un détail. Moi je prends les tournesols. Ils chantent comme les cigales. Bref, je me suis régalée avec atelier et en plus pas très cher : 47 euros.
Vous avez un hébergement à nous conseiller ?
Le bon plan : 80 euros. L’hôtel Le voltaire à deux pas des arènes !
Fiche Pratique :
Peindre comme Van Gogh : www.lacouvertureverte.org
Plonger dans l’artisanat romain :https://festival-arelate.com
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.