Le 8 juillet 2025, Mike Borowski vous emmenait au cœur du salon du Cercle Aristote, où Pierre-Yves Rougeyron, Christian Combaz, Pierre Jovanovic et Franck de Géopolitique Profonde ont esquissé les contours d’un front souverainiste solide, tandis qu’à deux rues, la gay pride défilait dans un vacarme sponsorisé.
Une force intellectuelle soudée autour de la souveraineté
Le Salon du livre souverainiste a rassemblé l’élite d’une pensée en rupture avec l’ordre établi. Rougeyron, Combaz, Jovanovic, mais aussi de jeunes figures prometteuses, y ont exposé une doctrine structurée. Ici, le souverainisme n’est ni nostalgie ni réaction, mais une vision construite, forgée par des années de réflexion. Le discours y est clair, sans filtre : reconquête du politique, de la culture, du réel. Cette pensée s’organise méthodiquement, loin des plateaux : conférences, réseaux, éditions. Une contre-culture s’ancre dans la capitale.
Deux mondes parallèles : l’élite militante et le chaos politique
Pendant que les auteurs structurent une doctrine cohérente, les partis souverainistes se disloquent. Les querelles d’ego bloquent toute dynamique unitaire. Chaque figure prétend incarner seule la solution, au détriment d’un travail de fond. Ce morcellement n’est pas accidentel, il est intégré au système : mécanique électorale, notabilité, rivalités paralysantes. Mais les intellectuels du Cercle Aristote refusent cette logique. Leur unité est stratégique : refuser le piège des divisions, désigner le vrai adversaire – le consensus euro-atlantiste.
Ils construisent une colonne vertébrale idéologique, là où le champ politique ne propose que des postures. Ils préparent un basculement plus profond, à l’abri du tumulte médiatique.
Deux mondes qui s’ignorent : souverainistes et hégémonie culturelle
À quelques mètres, la gay pride avançait, bardée de slogans identitaires et soutenue par les grandes marques. Deux récits s’opposaient sans jamais dialoguer : d’un côté, le carnaval globaliste ; de l’autre, une critique enracinée du monde liquide. Le contraste est flagrant. Les institutions culturelles relayent les dogmes de l’inclusivité standardisée, tandis que les cercles souverainistes bâtissent un nouvel imaginaire.
Dans ce clivage, les salons comme celui du Cercle Aristote deviennent des lieux de résistance. On y parle vrai, on débat, on pense. Le politique, devenu spectacle, s’y trouve remplacé par l’exigence intellectuelle. La reconquête ne viendra pas des urnes. Elle s’écrit ici, dans le silence studieux de ces cercles discrets mais décisifs.
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