En France, près de 900 000 personnes sont touchées par la maladie d'Alzheimer qui affecte principalement la mémoire, mais également d’autres fonctions telles que la capacité à communiquer, à réaliser plusieurs choses en même temps ou les actes de la vie quotidienne.
Apparaissant le plus souvent après 65 ans, la maladie d’Alzheimer n’a, à ce jour, aucun traitement capable de guérir ou de freiner l’évolution de la maladie.
Connaît-on aujourd’hui les facteurs d’évolution de la maladie d’Alzheimer, en particulier de perte des fonctions cognitives primordiales comme la mémoire ? Une fois que le diagnostic est posé, existe-t-il des moyens de préserver ses fonctions ou de ralentir leur dégradation ?
Pr Richard Lévy, médecin neurologue, directeur de l'Institut de la mémoire et de la maladie d'Alzheimer à l'Hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, directeur du Laboratoire de recherche Frontlab à l'Institut du Cerveau (ICM) et professeur de Neurologie à la Faculté de santé de Sorbonne Université