Je marche seul, l'ombre me suit comme une vieille amante Chaque pas résonne, écho des douleurs latentes La nuit murmure des vérités que le jour tait ...Les démons se rassemblent, prêts à gratter mes plaies Les murs chuchotent des secrets que je n'ai pas dits Dans ce labyrinthe mental, les sorties sont maudites Les souvenirs me frappent comme des rafales de vent Le passé m'enlace, son étreinte me fend Je suis otage de mes pensées, prisonnier volontaire Chaque silence pèse comme un cri qu'on enterre La solitude me parle, elle connaît mes faiblesses Elle peint des paysages où règnent mes détresses Mais j'avance, malgré tout entre ombre et lumière Résilience en bannière malgré l'univers austère Les ténèbres m'étreignent, je leur rends leur étreinte Chaque cicatrice est un poème que la douleur éteint Mes démons rient, mais je connais leurs failles Ils m'encerclent, mais c'est mon cœur qui les assaille Énigmatix Là où le jour s'éteint, mes pensées prennent feu Les cendres de mes rêves forment un ciel nébuleux Je me bats sans répit contre l'ombre en moi Chaque victoire est fragile mais je garde la foi La peur me chuchote que tout ça est en vain Mais mon âme résiste, même dans ce ravin Les visages des absents hantent mes nuits noires Leur souvenir m'accompagne comme un miroir illusoire Je fuis les regards, car ils jugent sans comprendre Ils ne voient que la surface ignorent ce qui me cendre La solitude est une lame qui tranche et qui sculpte Elle forge une armure là où l'âme se culbute J'ai appris à sourire quand les larmes menacent Et à courir dans l'ombre quand la lumière s'efface Le poids des ombres écrase mais je me redresse Chaque chute nourrit en moi une force qui progresse Les démons hurlent, mais je leur rends silence Car dans le chaos, je trouve ma balance Chaque nuit est une guerre chaque aube une trêve Je reconstruis ma vie avec des morceaux de rêves Les cicatrices sur mon âme racontent une histoire Celle d'un être qui lutte même dans le désespoir Les chaînes se resserrent mais je brise les maillons Chaque souffle arraché devient une révolution J'affronte le vide, je danse sur ses abîmes J'apprends à aimer la chute, elle rend mes jours intimes La résilience est un feu que rien ne peut éteindre Une lumière intérieure, un éclat à étreindre Les démons m'envahissent, mais je les connais trop Ils parlent de chaos, je leur réponds crescendo Dans l'obscurité, je suis mon propre phare Et même si je tombe, je reprends le départ Les ténèbres reculent quand je m'élève dans l'ombre Chaque larme versée éclaire un monde plus sombre La solitude est reine, mais je suis son roi Les démons m'envahissent mais je leur vole leur proie