Si je pouvais je m’envolerais sans ailes Et je laisserais derrière moi ce pays Où les gens prennent la fuite à la moindre alerte ...Ils ignorent tout des joies de l’existence Et n’on ni qualités ni générosité débordante Il ne sert à rien d’implorer les lâches Que peut donner la greffe du laurier rose Il vous inflige avec leurs langues des blessures Sans vous toucher sans flamme Leurs yeux vous brulent à l’improviste Celui qui se rend chez eux Ils le reçoivent quasiment à coup de lance Et ils creusent des puits dans les bas fond