Le QI, ou Quotient intellectuel, est le résultat d’un test créé par des psychologues. Il permet de fournir une indication sur l’intelligence d’une personne. Certains s’alertent car le QI moyen diminuerait en Europe.
En 1905, des pédagogues cherchent à aider les élèves en difficulté. Pour cela, on a besoin d’un outil. Alfred Binet et Théodore Simon inventent : l’âge mental, un âge auquel nous sommes censés réussir un certain nombre de tâches, dans certains domaines. Quelques années plus tard, on invente le Quotient intellectuel, qui est le rapport entre l’âge mental et l’âge réel d’une personne. Cet outil est encore amélioré jusqu’en 1940, ou Wechsler, un psychologue américain, établit un test qui classe les individus selon leurs performances intellectuelles, par rapport à une population du même âge.
Le QI est une statistique. Aujourd’hui, les psychologues utilisent encore ce classement. La moyenne du QI est établie à 100. 50% de la population se trouve entre 90 et 110 de QI, 15% de la population entre 110 et 120, et environ 3% de la population ont plus de 130 de QI: on parle alors d’une personne surdouée.
Pour connaître son QI, il faut s’adresser à un psychologue et faire des dizaines d’exercices qui évaluent la logique, la compréhension et la capacité d’analyse d’un personne pendant plusieurs heures. Mais certains psys y voient un chiffre plus stigmatisant qu'autre chose. C’est-à-dire qu’on se servirait de ce score pour se ranger dans une case : les idiots d’un côté, les surdoués de l’autre. Or ce chiffre seul ne raconte pas grand chose.
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