Après un mois de négociations infructueuses et sa démission, Sébastien Lecornu, entame ses « ultimes négociations » avec les partis d’opposition. La question de la réforme des retraites est au cœur des discussions notamment avec le Parti socialiste. L’ancienne Première ministre Élisabeth Borne a confirmé lors d’une interview être disposée dans cette crise politique à une suspension de sa réforme sur les retraites.Optimiste face à cette ouverture, Patrick Kanner, sénateur (PS) du Nord et président du groupe socialiste au Sénat, se réjouit de voir que « Mme Borne est passée de ‘Mme 49.3’ à l’idée de remettre en question sa propre réforme. Pour l’intérêt du pays et des Français, il y a cette proposition de suspendre la mesure d’âge. […] Et pour financer cette suspension de la réforme nous devons trouver de nouvelles recettes : en taxant les plus hauts revenus ».Par ailleurs, « le socle commun » continue à se disloquer. Ce mardi, deux anciens Premiers ministres ont ouvertement critiqué les décisions d’Emmanuel Macron. Gabriel Attal a annoncé « ne plus comprendre les décisions du président de la République », et Édouard Philippe a appelé à sa démission pour une élection présidentielle anticipée. Patrick Kanner a réagi à cette dernière prise parole : « Je m’étonne qu’un ancien Premier ministre appelle à la démission de notre président de la République. C’est anti-constitutionnel et nous n’avons pas à être dépendants de l’agenda de candidat à la présidentielle de M. Édouard Philippe, qui fait face à des sondages qui montrent qu’il n’est plus la ‘personne-recours’ évidente qu’il était ».
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