Après un mois de négociations infructueuses, un sursis de deux jours est accordé à Sébastien Lecornu par le président de la République pour « d’ultimes négociations » afin d’aboutir à un accord de non-censure. La nomination et la chute du gouvernement Lecornu en moins d’un jour ont mis en évidence les fractures au sein même du « socle commun ». Le Rassemblement National a annoncé lundi 6 octobre, ne plus ouvrir la porte à des négociations, et être inconditionnellement en faveur d’une dissolution de l’Assemblée Nationale ou d’une démission du président de la République, à l’instar de La France Insoumise.Pour Françoise Degois, éditorialiste politique, « Emmanuel Macron se refuse à une dissolution pour le moment, qui entraînerait quasiment obligatoirement quand on voit les chiffres que l’on a, à une démission. Je ne vois pas comment vous pouvez rester quand c’est un tel désastre électoral pour votre propre camp ».Édouard Philippe, maire du Havre et ancien Premier ministre a demandé la démission d’Emmanuel Macron et des présidentielles anticipées sur RTL ce mardi matin. Pour Valérie Lecasble, éditorialiste politique au quotidien Lejournal.info, « Édouard Philippe a tout à fait intérêt à des présidentielles anticipées pour de multiples raisons » notamment parce que « Emmanuel Macron entraîne le camp présidentiel dans sa chute, c’est-à-dire que l’on voit de jour en jour les sondages dégringoler à l’égard du socle commun ».
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