Responsables de la majorité comme des oppositions rivalisent de propositions pour sortir de l’impasse politique. Les critiques fusent à l’égard d’Emmanuel Macron au sein même du camp présidentiel. Hier, lundi 6 octobre, Hervé Marseille sénateur des Hauts-de-Seine et président du groupe centriste annonçait ne pas soutenir « un gouvernement auquel on n’appartient pas ». Deux anciens Premiers ministres macronistes, Gabriel Attal et Édouard Philippe critiquent directement les décisions d’Emmanuel Macron, le maire du Havre allant jusqu’à demander la démission du président de la République.Malgré cela, Marc Fesneau, président du groupe Les Démocrates à l’Assemblée nationale et premier vice-président du MoDem, appelle à trouver un compromis et un accord, car « le blocage et la dissolution coûtent une fortune » et qu’il « est encore possible de faire passer un budget dans les délais ». Pour lui, ce n’est pas Emmanuel Macron qui est à l’origine du blocage : « c’est à l’Assemblée nationale de trouver un accord. Dans ces circonstances, c’est elle qui a tous les pouvoirs ».
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