Mamari, humoriste, chroniqueuse et autrice, signe un spectacle qui bouscule, émeut et fait éclater de rire : Trop drôle pour mourir.
En tous cas, j'ai adoré allé la voir au théâtre! Et pour cette rentrée, je me suis que nous avons vraiment besoin de rire un peu parce que le moment est tellement grave.
Un épisode de rentrée pas vraiment léger mais léger quand même vous allez voir :)
Dans cet épisode nous avons abordé ensemble des sujets à la fois lourds et essentiels : l’hospitalisation psychiatrique, le génocide rwandais, l’inceste, les troubles alimentaires, la dépression... Mais toujours avec cette légèreté propre à Mamari, cette intelligence de la nuance et ce sens rare de l’autodérision.
Ce que j’ai trouvé fascinant dans notre échange, c’est à quel point Mamari incarne cette capacité de transformer la douleur en force, les blessures en moteur artistique. Elle ne cache rien : son passé, ses traumatismes, ses luttes quotidiennes, mais elle les offre au public, non pas dans une démarche de victimisation, mais avec une volonté profonde de partage, d’authenticité, et, surtout, de transmission.
Nous avons parlé de son parcours atypique, de son besoin viscéral d’être vraie, des injonctions familiales, de la place de la honte et du corps, de la puissance de l’humour pour déjouer les stigmates.
J’ai aussi questionné Mamari sur ses origines rwandaises, sur ce que signifie être l’enfant de survivants d’un génocide, et comment cela façonne une identité.
Mamari, c’est une voix qui compte, une artiste à suivre absolument. Cet épisode est à la fois dur et lumineux. Il fait réfléchir, il bouleverse, et il donne envie d’aimer plus fort, de rire plus sincèrement et d’écouter avec plus d’empathie.
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