Le 10 août 2025, Mike Borowski vous proposait un nouveau micro-trottoir tourné dans les rues de Paris, pour GPTV Investigation.
Paris, bastion pro-Union européenne face au souverainisme et au Frexit
Paris concentre pouvoir et pensée dominante. Chaque institution, média et centre de décision défend la structure politique maintenant la France dans l’UE. Ici, le centralisme est un réflexe plus qu’un débat.
Les habitants évoluent dans un environnement saturé de récits officiels, sans contact réel avec les courants dissidents. Cette immersion forge leur perception et limite leur ouverture au changement. En les interrogeant, le fossé avec une vision souverainiste apparaît immense. Même conscients de dysfonctionnements, leurs critiques restent modérées. Le système est vu comme un cadre intangible, et cette acceptation silencieuse le renforce.
Ignorance des Parisiens sur le souverainisme, alternative à l’Union européenne
Les questions sur le souverainisme révèlent une fracture culturelle : aucun passant interrogé ne savait en donner une définition claire. L’UPR et les Patriotes leur sont inconnus, tout comme François Asselineau ou Florian Philippot. Cette ignorance découle d’une quasi-absence médiatique de ces figures, exclues des canaux d’information dominants.
Ce vide d’information atrophie la pensée politique, cantonnant le choix aux partis visibles à l’écran. Les idées souverainistes ne sont pas rejetées après examen, elles n’ont simplement jamais été présentées. Hors du cadre officiel, tout est gommé.
Le refus instinctif du Frexit
À l’évocation du « Frexit », les réactions sont quasi toutes négatives : rejet, moquerie ou scepticisme. Rares sont ceux qui demandent à comprendre. Les arguments avancés — isolement, crise économique, perte d’influence — relèvent souvent de la répétition plus que de l’analyse.
Le lien affectif avec l’UE est faible, mais la défense de son maintien est automatique, fruit de décennies de discours institutionnels. Même les effets négatifs visibles — désindustrialisation, dépendance énergétique, perte de souveraineté — ne déclenchent pas de remise en cause profonde.
Le discours dominant a inversé la logique : la dépendance est présentée comme une force, l’abandon des décisions comme une nécessité, et toute rupture comme une folie. Dans ce contexte, la contestation souverainiste reste marginale et le système se consolide au cœur même de la capitale.
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