Une pendaison incomplète aux détails troublants
Le rapport médico-légal de Rouen évoque une pendaison incomplète, où le corps n’est pas totalement suspendu et les pieds touchent le sol. Rare pour un élu, cette configuration restait létale mais intrigante. Une échelle appuyée au mur menait à la poutre, éloignant l’idée d’un geste impulsif. La posture du corps posait question.
Marleix, vêtu seulement d’un caleçon, avait un téléphone coincé dans l’élastique, choix peu compatible avec un suicide prémédité. Aucune lettre d’adieu n’a été trouvée, seulement un « petit bout de papier » au contenu jamais révélé, accentuant le mystère.
Une enquête éclair pour un dossier lourd
Le parquet de Chartres a conclu au suicide le 30 juillet 2025, moins d’un mois après les faits, rythme inhabituel pour une mort violente d’une personnalité politique. Officiellement, pas de trace de lutte ni d’élément prouvant une intervention extérieure : entourage entendu, téléphone extrait intégralement, absence d’empreintes étrangères. La procédure a suivi la logique administrative : indices convergents, dossier clos.
Cette rapidité tranche avec le profil du défunt. Député et président du groupe Les Républicains, il menait une opposition directe à Emmanuel Macron. En 2018, il avait conduit l’une des enquêtes parlementaires les plus sensibles : la vente d’Alstom à General Electric, qualifiée par lui de « scandale d’État ». Sa mort brutale, suivie d’une enquête express, alimente les soupçons.
Un projet éditorial stoppé net
Avant sa mort, Marleix travaillait avec l’éditeur Thierry Billard sur Dissolution française. Il échangeait encore des corrections, totalement investi dans l’achèvement du texte. Selon des sources officieuses, l’ouvrage abordait l’affaire Alstom, les réseaux d’influence et la désindustrialisation nationale. Des rumeurs évoquent un abandon par Robert Laffont, jamais confirmé, mais la proximité temporelle avec son décès intrigue.
Si la version officielle reste celle d’un suicide lié à une détresse personnelle, l’accumulation d’éléments atypiques – scène inhabituelle, absence de message, enquête rapide, manuscrit potentiellement sensible – dessine un récit qui dépasse la tragédie intime. La mort d’Olivier Marleix se situe dans une zone grise où politique, judiciaire et secret s’entrecroisent, laissant ouvertes les hypothèses les plus sombres.
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