Le 26 juillet 2025, Jérôme Bourbon était l’invité du Journal des Controverses de Géopolitique Profonde, animé par Mike Borowski.
Jérôme Bourbon : un parcours radical
Jérôme Bourbon est un journaliste et essayiste français, connu pour diriger Rivarol, journal dit d’extrême droite, fondé en 1951. Ancien collaborateur du Figaro et de Radio Courtoisie, il incarne une ligne éditoriale radicalement anti-système, nationaliste et révisionniste. Sous sa direction, Rivarol a multiplié les dénonciations contre les élites, l’UE et l’influence sioniste, ce qui lui a valu de nombreuses condamnations pour incitation à la haine et négationnisme.
Rivarol périclite après 75 ans de défiance
Rivarol, pilier de la droite radicale depuis 1951, s’était construit sur une posture de résistance aux courants dominants. Mais cette stratégie l’isole aujourd’hui. L’arrêt de l’agrément « presse IPG » en mai 2022 l’a privé des aides fiscales et logistiques dont il bénéficiait. Avec à peine 5 000 exemplaires vendus, le journal affiche un déficit chronique. Depuis juin 2025, Jérôme Bourbon lance des appels urgents pour réunir 150 000 € sous peine de fermeture. Le titre historique s’effondre, victime d’un désengagement étatique et d’un lectorat décroissant.
Quand l’extrême droite progresse, ses journaux meurent
Cette crise n’est pas isolée : Minute et Présent ont aussi décliné. L’extrême droite électorale progresse, mais ses médias sombrent. La publicité se raréfie, les militants fuient la radicalité extrême de Bourbon, hostile à Marine Le Pen. Le journal s’est durci, entraînant divisions et départs.
Le système veut abattre Rivarol
Depuis sa création, Rivarol défie les normes établies. À chaque crise, il tranche à contre-courant. Lors des restrictions sanitaires, il dénonçait une dérive autoritaire. Cette transgression a un coût : suppression d’agréments, exclusion des kiosques, fin des aides postales. Le journal est asphyxié financièrement. L’objectif est clair : le faire taire économiquement. Jérôme Bourbon n’a ni relais, ni protection, ni soutien institutionnel.
Harcèlement politique déguisé en droit
Sous couvert de légalité et de lutte contre la haine, c’est la liberté d’informer hors système qui est visée. Rivarol n’a pas changé, ce sont les seuils de tolérance du pouvoir qui se sont durcis. Minute est mort, Présent aussi. Rivarol suit, car il reste insoumis. L’État agit par interdictions silencieuses : suppression de subventions, invisibilisation en kiosque, blocages logistiques. Le journal est réduit à un fantôme économique, tandis que les grands médias subventionnés dominent l’espace.
Sans Rivarol, c’est le silence absolu
La disparition de Rivarol serait une décapitation symbolique. Il est le dernier média imprimé, enraciné, transgressif. Sa mort éparpillerait ses lecteurs, et laisserait croire que l’opposition n’existe plus. Le monologue triompherait. Mais ce vide sera comblé, peut-être par des réseaux plus virulents ou clandestins. Car le besoin d’une parole libre demeure. Si Rivarol tombe, l’idée ne disparaîtra pas, mais changera de forme, face à une censure désormais ouverte.
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