Cap d'Antibes, sur la Côte d'Azur. La nuit tombe doucement ce 1er novembre 1992 quand le calme de ce quartier résidentiel est brusquement brisé. Éric de Vriendt circule à vélo lorsqu'il est renversé par une voiture. Projeté au sol, le cycliste est inconscient et saigne abondamment de la tête. Le chauffard, lui, s'est volatilisé.
Il est conduit au bloc où il subit plusieurs interventions chirurgicales avec succès. Hospitalisé, l'homme reçoit la visite quotidienne de sa compagne Geneviève Montillet.
En janvier 1993, alors que l'affaire s'apprête à être classée faute d'éléments, l'enquêteur reçoit un coup de téléphone de la compagnie d'assurance lui réclamant une copie de la procédure de l'accident mortel sur la personne d'Éric de Vriendt. Seul problème, la police n'a pas été prévenue du décès. Geneviève Montillet est rapidement convoquée pour s'expliquer. Selon elle, son mari n'aurait pas survécu à une fausse route, encore affaibli par son accident. Pire encore, elle aurait prévenu la famille d'Éric seulement après l'avoir fait incinérer. Et si l'homme ne s'était pas étouffé ? Était-il réellement en état de quitter l'hôpital après son accident ? Et pourquoi Geneviève n'a-t-elle pas prévenu la famille de son décès ?
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