En Afrique de l’Ouest, la formation des enseignants reste l’un des défis majeurs pour garantir une éducation de qualité. Malgré les efforts des États, une partie des enseignants exerce sans formation initiale adéquate, ou avec un encadrement pédagogique insuffisant. Ce déficit de formation impacte directement les apprentissages des élèves, dans un contexte où les classes sont souvent surchargées et les ressources limitées. Face à cette réalité, des initiatives émergent pour combler ce vide.
C’est le cas de l’association Ana-Nour qui développe des programmes de formation fondés sur les neurosciences et adaptés aux réalités africaines. De son côté, Gaétan Elvis Kponouhou, syndicaliste et formateur engagé au Bénin, s'évertue à professionnaliser le métier d’enseignant à travers des formations continues. Comment ces interventions peuvent-elles inspirer les politiques éducatives nationales ? Et quelles conditions faut-il réunir pour qu’elles changent durablement le quotidien des enseignants et des élèves ?
Avec :
• Stéphanie Delgado, présidente et co-fondatrice de l’association Ana-Nour qui œuvre depuis 2019 pour une éducation plus éthique, vivante et co-construite avec les enseignants locaux en Afrique francophone, notamment à travers la neuro-éducation
• Gaëtan Kponoukon, secrétaire général du Syndicat National des Enseignants des Écoles Maternelles et Primaires Publiques du Bénin (SYNAEM-BENIN)
En ouverture d’émission, un entretien avec un Hannah Kitchen, analyste à la direction de l’éducation et des compétences de l’OCDE, au sujet d’un rapport indiquant que de nombreux étudiants commencent leur carrière sans les conseils dont ils ont besoin pour réussir.
En fin d’émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de Garba.
Programmation musicale :
► La Felicidad – Carameloca
► Mousso – Manamba Kanté.