Depuis mars, Israël a complètement bloqué l'aide humanitaire destinée à la bande de Gaza. La raison invoquée : exercer de la pression sur le Hamas pour forcer la libération des otages. Mais pour la population, cette approche est lourde de conséquences. À la crise humanitaire s'ajoute désormais un risque critique de famine. Le 20 mai, cédant aux pressions diplomatiques exercées par des pays alliés, Benjamin Netanyahou a partiellement levé le blocus israélien. François Audet, directeur de l’Observatoire canadien sur les crises et l’action humanitaires, expose la gravité de la situation et les actions à déployer pour y mettre un terme.