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Apr 2025
24m 29s

[Solo] Ca veut dire quoi d'être un homme...

GREGORY POUY
About this episode

Cet épisode est tiré de ma newsletter (à laquelle vous pouvez vous abonner ici bien sur et est disponible intégralement en vidéo sur la chaine Youtube :)

La semaine dernière, je discutais avec un ami de longue date, père de deux garçons adolescents.
La voix incertaine, il m'a confié : "Je ne sais plus quoi leur dire. Comment être un homme aujourd'hui ? Quels conseils leur donner quand moi-même je n'y comprends plus rien ?"
Son désarroi m'a profondément touché, car il résonne avec une question que je me pose depuis l'adolescence : qu'est-ce qu'être un homme dans notre société ?

Est-il encore possible d'incarner une masculinité qui ne soit ni toxique ni effacée ?
Comment naviguer entre les attentes contradictoires qui bombardent les hommes quotidiennement ?
Et surtout, pourquoi est-il devenu si difficile de simplement être soi-même ? Est-ce que cela signifie même quelque chose ?

La confusion règne partout. La bouleversante série "Adolescence" sur Netflix nous plonge dans la réalité de jeunes garçons perdus, tiraillés entre les modèles masculinistes qui prolifèrent sur les réseaux sociaux et une société qui condamne - à juste titre - les comportements toxiques.
Pendant ce temps, l'affaire Gérard Depardieu révèle nos incohérences collectives : comment comprendre qu'un comportement de prédateur puisse encore être défendu au nom du "génie artistique", y compris par des figures féminines respectées ?
De manière anecdotique, j'écris cette newsletter alors que simultanément j'observe de jeunes adolescents simuler une bagarre et jouer à la loi du plus fort.

Dans ma propre histoire, des femmes m'ont parfois qualifié de "trop sensible" ou "tellement fragile" pour avoir simplement exprimé mes ressentis avec vivacité.
Ces expériences m'ont amené à m'interroger profondément : notre société sait-elle ce qu'elle attend des hommes ? Savons-nous, en tant qu'hommes, ce que nous voulons être ?

Cette confusion n'est pas seulement théorique - elle se manifeste dans nos comportements quotidiens, dans nos relations, dans notre façon d'élever nos enfants.
Elle a des conséquences réelles sur la santé mentale des hommes, sur les dynamiques de couple, sur l'éducation des garçons qui tentent désespérément de trouver des repères dans ce brouillard identitaire.
Les modèles masculins manquent cruellement : les pères sont souvent absents, les films & séries sont caricaturaux et les algorithmes des réseaux sociaux avantagent les avis extrêmes.

J'observe des hommes qui, comme des caméléons, changent de personnalité selon qu'ils cherchent à séduire, à impressionner leurs pairs masculins, ou à répondre aux attentes contradictoires de la société.

La masculinité est devenue un champ de mines - un pas trop appuyé vers la virilité et vous êtes un dinosaure toxique; un pas trop léger et vous êtes invisible, insignifiant.
Ce numéro d'équilibriste épuise des générations entières d'hommes qui ne savent plus qui ils sont censés être.

Aujourd'hui, je plonge sans retenue dans cette question explosive : qu'est-ce qu'être un homme au XXIe siècle, quand personne – ni les hommes, ni les femmes, ni la société – ne semble capable de formuler une réponse cohérente ?

Mon histoire d’homme un peu perdu

Paradoxalement, pour un homme, parler de masculinité reste compliqué.
On craint de dire une bêtise, de ne pas être légitime.
J'avais d'ailleurs expliqué à Angelo Foley cette « peur d'être un homme » sur son podcast il y a quelques années.
Mais aujourd'hui, je me sens plus légitime que jamais pour mettre les deux pieds dans le plat.

Mon histoire personnelle offre peut-être quelques clés de compréhension.
Enfant, j'avais un père pompier de Paris, musclé et "viril" – une sorte de super-héros. Mais un super-héros chroniquement absent, qui ne prenait pas de temps pour ses enfants.
Commercial avec le Maghreb, il était souvent en voyage et par ailleurs, il ne nous a pas beaucoup accompagné, pas appris à faire du vélo, pas joué avec nous.
Il était un excellent bricoleur mais chaque fois qu’on essayait de l’aider et d’être curieux, il nous rejetait en nous disant que nous étions des incapables…
Ce n’était pas nécessairement méchant mais juste réaliste, on lui faisait perdre du temps, très basique.
Si je partage cela, c’est parce que je ne crois pas être le seul homme à avoir eu un père absent et donc un manque d’amour inconscient et surtout un père aimant et gentil mais loin de la paternité idéale.
Il nous a quitté il y a 9 ans et je n’ai pas eu l’occasion de parler de cela avec lui malheureusement.
Il y a d’autres sujets que j’ai abordé avec lui, j’y reviendrais peut-être.
En parallèle, ma mère avait arrêté de travailler pour s'occuper de mon frère et moi.
J’ai passé de très nombreuses journées dans le jardin de la cité, à écouter les conversations de ma mère et ses amies pendant des années.
C'est peut-être de là que vient mon appétence pour les femmes, les conversations profondes, et ma facilité à m'entendre avec elles.

J’ai grandi avec une bande de garçons et adolescent, nous trainions et faisions les 400 coups et beaucoup de skateboard.
Mais mon caractère s'est véritablement ancré vers 13-14 ans, quand je me suis lié d'amitié avec Émilie.
Ma première meilleure amie.
Nous nous écrivions, nous nous appelions jusqu'à rendre fous nos parents respectifs.
Quand ils en avaient assez, j'allais dans la cabine téléphonique du quartier (ceux qui savent, savent…) pour poursuivre nos échanges.
Cette relation – parfaitement platonique puisqu'elle était la petite amie de mon meilleur ami – avait une profondeur incomparable avec les discussions entre garçons.
Elle a nourri en moi une sensibilité qui ne demandait qu'à éclore.

Depuis lors, mes amitiés sont très majoritairement féminines.
Elles représentent sans doute 90% de mon entourage proche.
On qualifie la sensibilité, l'écoute, et la vulnérabilité de valeurs féminines, pourtant, elles ne sont pas des qualités genrées – elles sont simplement humaines.
Marque de notre société, et de manière très curieuse, même aujourd'hui, je ressens le besoin de préciser que j'ai toujours été attiré sexuellement par les femmes.
Comme si une petite voix m'imposait cette clarification, de peur que vous ne fassiez d'autres suppositions.
Preuve que les préjugés ont la peau dure, même à l'intérieur de moi-même.
J’ai conscience que c’est idiot mais j’ai choisi de vous partager de manière sincère ce que je ressens.

En 2 mots, ma vie s'est construite sur des amitiés homme-femme authentiques.
Contrairement à ceux qui doutent de leur possibilité, je trace une ligne claire dans mon esprit entre mes « amies » et mes « intérêts romantiques potentiels ».
Cette sensibilité est peut-être la raison pour laquelle vous êtes majoritairement des femmes à suivre cette newsletter et mon podcast par ailleurs.

 

 

 

La quête d’une masculinité authentique

Comme je l’ai décrit dans ma dernière newsletter, ces dernières années, j'ai travaillé sur ma «gentillesse » parfois excessive pour renforcer ce que l’on pourrait nommer ma « colonne masculine» : plus décisif, plus ancré, plus fort.
Et d’ailleurs, je ne peux que constater que depuis que je vis à Lisbonne, je me suis lié d'amitié avec des hommes avec lesquels j'adore échanger.
J'ai même créé un cercle d'hommes dans mon salon pour libérer une parole authentique entre nous – car, en vérité, les hommes se parlent rarement de cœur à cœur.

Alors, parlons-nous franchement : c'est extrêmement compliqué d'être un homme aujourd'hui (je ne prétends pas que c'est simple d'être une femme, loin de là).
En vérité, nous dansons tous ensemble une chorégraphie complexe de genre et d'identité. Mais cette réflexion se concentre spécifiquement sur la masculinité contemporaine.

Je ne l’ai pas dit dans ma dernière newsletter mais ma « gentillesse » et mon côté « débonnaire» viennent partiellement d'un rejet du modèle masculin que j'observais autour de moi : mon grand-père, mes oncles, mon père….
Mais ce faisant, comme pour beaucoup d'hommes, ma masculinité s'est construite en creux – par opposition plutôt que par affirmation.

Mon ami Jerry Hyde  que j’ai reçu sur Vlan avec sa femme Mai Hua, l'a judicieusement noté : une certaine masculinité misogyne a parfaitement compris la frustration des jeunes hommes d'aujourd'hui.
L'absence de modèles masculins positifs a créé un vide facilement exploitable.
On leur a fait croire que le féminisme les avait privés de leur héritage légitime, que les hommes étaient naturellement destinés à dominer, et qu'il fallait revenir aux anciennes normes.

Cette rhétorique toxique, combinée au fait que dans les classes populaires, les jeunes femmes réussissent souvent mieux à l'école et trouvent des emplois mieux rémunérés, a privé de nombreux hommes de leur rôle traditionnel de « pourvoyeurs ».
Résultat : de nombreux jeunes hommes adhèrent massivement à cette vision régressive.

Plus inquiétant encore : certaines femmes adhèrent aussi à cette vision.
Pourquoi ? Parce qu'au fond, elles non plus ne veulent pas d'un homme perçu comme faible, insipide, fade, glissant, trop conciliant ou constamment dans l'excuse.
Il faut admettre que ce n’est pas très sexy.
La misogynie est culturelle et ne dépend pas du genre – les femmes absorbent ces mêmes messages toxiques.
Encore aujourd’hui, beaucoup de femmes se construisent aussi, entre autres, avec l’idée que l’homme doit pouvoir subvenir seul au besoin d’un foyer et doit « protéger », créant par là même une dépendance financière et donc une relation de pouvoir à l’avantage des hommes.
Nous sommes loin de cette masculinité en creux.
Et en comparaison, l'image de l'homme misogyne paraît claire et séduisante pour certaines : puissant, identifiable, riche, entouré de belles femmes, propriétaire de belles voitures etc…

Pour des jeunes désorientés, anxieux, perdus, ou pour des personnes plus âgées élevées dans des visions dépassées, cette masculinité toxique devient malheureusement une option attractive.

Nature ou culture : au-delà des clichés

Pour démêler ces questions complexes, j'ai voulu remonter à la source – au moment où la culture pesait moins lourd sur nos comportements.
La préhistoire humaine s'étale sur 2,5 millions d'années et représente 99,8% de notre histoire, elle est donc constituée de multiples phases.
Mais pour faire court, quand on interroge les experts, il leur est impossible de définir clairement des rôles genrés à cette époque.
Les femmes chassaient vraisemblablement autant que les hommes.
Et nos ancêtres n'avaient pas établi le rôle de l'homme dans la reproduction, ce qui empêchait tout système patriarcal structuré puisque l’homme n’avait, pour eux, aucun rôle dans la procréation.

La sédentarité des femmes est en réalité apparue avec la fin du nomadisme et l'invention de l'agriculture, il y a seulement 10-15 000 ans.
Quant à l'imagerie de la femme préhistorique restant dans la grotte et tirée par les cheveux par un homme des cavernes – elle a été créée au 19ème siècle et ne représente aucunement une réalité historique. Il s’agit simplement d’une projection d’une époque sur une autre.

Pour aller plus loin, j'ai eu l'immense plaisir de recevoir l’un des primatologues les plus respectés au monde, Frans de Waal.
Car au final, tout autant que nous sommes plus proches des humains préhistoriques qu’on aimerait le croire, nous sommes également tous des primates, très proches des grands singes.
Ses conclusions sont éclairantes : la distinction entre sexe biologique et identité de genre est cruciale.
Si une identité biologique existe, l'identité de genre est largement formée par l'imitation et l'apprentissage social.
Les enfants observent et reproduisent les comportements associés à leur genre, ce qui active les centres de récompense du cerveau.

Les différences physiologiques sont indéniables – cycles menstruels, gestation, allaitement sont exclusivement féminins.
La conséquence principale est que les mâles ont tendance à considérer leur corps comme moins important. Mais la différence semble s'arrêter là.

Contrairement aux idées reçues, « l'instinct maternel » tel qu'il est souvent conçu n'existe pas vraiment.
Il y a une attirance des femelles vers les bébés, mais les compétences maternelles s'apprennent par l'observation.
Quand une mère meurt, ce n’est pas une autre femelle qui prend le relai avec les bébés mais un mâle, qui développe alors dans son cerveau les même éléments qu’une femelle et qui ont trait au soin.
A la naissance, les males sont un peu plus turbulents et plus actifs que les femelles mais encore une fois une partie de ce comportement est aussi généré par du mimétisme social pour répondre aux exigences du centre de récompenses de notre cerveau.
De même, l'idée qu'un mâle cherche nécessairement de nombreux partenaires tandis qu'une femelle serait sélective est fausse.
De Waal explique que les femelles primates sont également entreprenantes sexuellement et recherchent souvent de multiples partenaires.

L'idée de la protection des femelles par les mâles est également une construction sociale.
Bien que les mâles soient généralement plus grands chez de nombreuses espèces, cette différence est souvent liée à la compétition entre mâles plutôt qu'à la préférence des femelles.
D’ailleurs, De Waal note que le dimorphisme sexuel (différence de taille) est relativement faible chez les humains, les chimpanzés et les bonobos comparativement à d’autres mammifères.

Enfin, concernant les émotions, De Waal suggère que si leur intensité peut être similaire entre mâles et femelles, leur expression est fortement influencée par des règles culturelles.
Les mâles, dans un contexte de compétition, cachent souvent leur vulnérabilité – non par nature, mais par construction sociale.

Nous cherchons donc à opposer une réalité physiologique (les hommes et les femmes sont bien plus semblables qu'on veut nous le faire croire) à une réalité sociale – des millénaires de patriarcat.
Mais dans le même temps, il est illusoire de penser que l'on puisse s'abstraire totalement de son contexte social.

Les 3 grandes religions ont joué également un rôle dans la structuration du patriarcat évidemment mais je ne vais pas descendre dans l’histoire « récente » ici.
Je ne crois pas aux hommes parfaitement déconstruits mais très souvent les femmes ne le sont pas plus.
Au mieux, je crois que l’on peut s’éduquer sur le sujet et que nous pouvons observer le patriarcat dans nos pensées et développer suffisamment de conscience de soi pour prendre du recul.
Et parfois, ça sort j’avoue, je dis une bêtise, ça m’échappe et je m’excuse.

Une preuve simple si les expressions « ne fait pas ta meuf » ou « soit un mec » résonnent ou si quand vous pensez à un « care giver » vous pensez automatiquement à une femme ne serait-ce que 1 seconde dans votre cerveau, vous savez exactement ce à quoi je fais référence.

 

Vers une masculinité réinventée

Face au retour en force d'une masculinité toxique (coucou Trump, Vance, Tate, Zuck, Bezos ou Musk…) et à la dérive de certains espaces (comme les communautés de musculation sur les réseaux sociaux qui glissent vers le masculinisme), il est essentiel de proposer une alternative.

Comme me le faisait justement remarquer mon amie Mai Hua, également co-autrice avec Jerry du documentaire « make me a man » , en m'envoyant un réel Instagram, les hommes « gentils » utilisent parfois cette masculinité toxique à leur avantage : « je vais te défendre contre ces hommes ».
Mais cette masculinité en creux n'est pas une solution viable, car elle suppose le masculinisme pour exister.
Ces hommes restent, d'une certaine manière, passifs et complices.
D’ailleurs, ils montent rarement au créneau quand ils en ont l’occasion.

Il faut reconnaître qu'une société qui vénère la compétition, la domination et l'accumulation (de biens, de pouvoir, de notoriété) est fondamentalement patriarcale.
Ensuite, il est crucial de comprendre qu'il existe des masculinités et des féminités plurielles – il n’y a pas une seule "bonne manière" d'être au monde.
Personne n'a besoin de s'enfermer dans un carré minuscule défini par des stéréotypes étroits.

La série « Adolescence » sur Netflix montre bien comment les hommes souffrent aussi du patriarcat. Aucune place n'est laissée à la vulnérabilité, considérée comme une faiblesse, ce qui entraîne une atrophie de la capacité à exprimer ses émotions. J'ai même observé que certains hommes n'arrivent pas à décrire ce qu'ils ressentent intérieurement – leur vocabulaire émotionnel se limitant souvent à la joie, la frustration et la colère.

Ma conclusion personnelle est qu'on peut développer une masculinité posée et ancrée, qui ne soit ni toxique ni effacée.
Cette masculinité équilibrée implique une intelligence émotionnelle développée, l'assurance de ses envies et points de vue, une évolution constante en tant qu'être humain (notamment en matière de sexualité, où l'homme croit devoir « savoir » et « dominer », alors que personne ne sait vraiment puisque seul le porno nous « éduque »), la capacité à reconnaître ses torts et à poser des limites claires.

Comme le résume parfaitement Jerry : il s'agit simplement d'être un adulte.
Cela implique de dialoguer avec d'autres hommes qui ont développé cette maturité émotionnelle (qui n'est malheureusement pas une question d'âge).

Finalement, comme pour tout être humain, la tendresse est au fondement d'une masculinité saine.
Être un homme suppose d'intégrer toutes les parties de soi – force et vulnérabilité, courage et sensibilité, indépendance et connexion.
Pour revenir à la question initiale, le rôle du père n’est pas de faire de son fils un homme mais un être humain entier.

D’ailleurs, la théoricienne féministe bell hooks nous offre ici une boussole précieuse.
Dans son œuvre "La volonté de changer: Hommes, Masculinité, et Amour", elle soutient que le patriarcat blesse profondément les hommes en les privant de leur pleine humanité émotionnelle.
Selon elle, les hommes souffrent d'une "blessure de l'âme" en étant conditionnés à réprimer leurs émotions et à éviter la vulnérabilité.

Si je devais traduire ses théories en conseils pratiques pour mes semblables masculins, voici ce que je retiendrais :

1.     Reconnaître que notre capacité à aimer a été diminuée par le patriarcat - non pas pour nous victimiser, mais pour comprendre ce qui nous empêche d'être pleinement présents dans nos relations.

2.     Développer une conscience critique de la manière dont les médias et la culture façonnent nos idées de la masculinité, et oser questionner ces messages.

3.     Pratiquer activement la vulnérabilité - non comme une faiblesse, mais comme la plus grande force qui soit. Comme l'écrit hooks, "l'amour ne peut pas fleurir dans une culture de domination".

4.     Créer des espaces entre hommes où l'on peut partager ouvertement ses peurs, ses doutes et ses émotions sans jugement.

5.     Embrasser ce que hooks appelle une "éthique de l'amour" qui valorise la connexion, le soin des autres et la croissance personnelle au-delà des performances de virilité.

Cette masculinité réinventée n'est pas un retour en arrière vers des archétypes dépassés, ni une négation de ce qui fait la spécificité masculine.
C'est une proposition d'avenir, un équilibre dynamique qui répond aux besoins profonds des hommes tout en s'inscrivant dans une société qui aspire à l'égalité.

Le temps est venu de dessiner ensemble ce que pourrait être cette masculinité du XXIe siècle – ni lavette, ni macho, mais pleinement humaine.

 

Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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