En direct du festival littéraire Les correspondances de Manosque avec le violoncelliste Gaspar Claus.
Notre homme est toujours en mouvement. Un jour ici, un autre ailleurs et comme le chante Etienne Daho sur il ne dira pasde l’albumMythomane : Un sourire un geste, il n’est déjà plus là.
Il fallait donc le capturer et ce sera chose faite alors qu’il flânait en cette fin de mois de septembre, une glace à la main, sur la place de l’hôtel de ville de Manosque près d’un immense écritoire, Salon perché, en forme d’arbre, métallique et décharné.
Violoncelliste de l’impossible tel un alpiniste fou, explorant des voies non encore empruntées, il expérimente, construit, déconstruit fait de son instrument un espace d’émerveillement, de joie enfantine ou tragique, osant des gestes, des mouvements qui ne sont dans aucune manuel académique.
Il faut le voir sur scène en solo ou bien accompagné (sur Youtube il y a de nombreuses vidéos) de compagnons d’aventures comme Pedro Soler, Malik Djoudi, Serge Teyssot-gay, Marion Cousin ou Maëva Le Berre par exemple, le voir donc fermer les yeux, plonger dans son monde intérieur, gagner le silence lui si volubile et toujours prêt à faire une bonne blague.
Gaspar Claus est une Terra incognita volcanique, éteinte ou en éruption c’est selon. Son dernier album Tancade paru en 2022 est une traversée tel que pourrait le concevoir Fitzcarraldo filmé par Wernez Herzog, passionné, déraisonnable, utopiste mais bien vivant.
C’est avec un extrait de L’astragale de Albertine Sarrazin que nous introduisons ce portrait si sensible.
Musique:
Gaspar Claus - Amour constrictor
Inés Bacan, Pedro Soler, Gaspar Claus – Luz de Luna
Photo de Gaspar Claus : Philipe LEVY
Entretien, texte d’introduction : Fabien HECK
Prise de son : MELVIL HECK-BELEY
Musique : Adrien DE ARAUJO
Création visuel Ah que l’art est belle : Stéphane PERRAUX
Photo visuel Ah que l’art est belle : Philipe LEVY
Contact Mail : whobyfireandheart@gmail.com
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