À l'approche de l'élection présidentielle américaine, la bataille fait rage entre Donald Trump et Kamala Harris. Dans cette course effrénée, un électorat apparaît particulièrement décisif : celui des hommes noirs. Alors que les femmes noires semblent acquises à la candidate démocrate, Trump a réussi à séduire une partie de ces hommes. Afin de les reconquérir, Kamala Harris a dévoilé un programme d'opportunité ciblé, véritable chef-d'œuvre de clientélisme électoral.
Ce programme propose des mesures telles que la mise en place d'un pré-prêt à taux zéro réservé aux hommes noirs, la protection de leurs investissements en crypto-monnaie ou encore le développement d'un programme de santé spécifique. Eugénie Bastié n'hésite pas à qualifier ces mesures de « racisme inversé », dénonçant une forme de discrimination envers la population blanche. Elle s'indigne également de la proposition de légaliser la marijuana pour aider les minorités condamnées pour trafic, y voyant le « comble du racisme » en considérant que le destin des Noirs américains serait le « business de cannabis ».
Au-delà des États-Unis, Eugénie Bastié fait un parallèle avec la France, rappelant que notre pays n'a rien à envier à la démocratie américaine en matière de racisme. Elle s'interroge même sur l'efficacité d'une telle politique identitaire, qui semble davantage relever de l'opportunisme politique que d'une véritable volonté de réduire les inégalités.
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