En France, le procès des viols de Mazan a un écho retentissant. Jusqu’au 20 décembre 2024, des dizaines d’hommes comparaissent pour avoir violé pendant des années une femme droguée par son mari. Cette affaire est présentée comme un tournant dans la prise de conscience des violences sexuelles faites aux femmes.
Le ministre de la Justice Didier Migaud s’est récemment déclaré favorable à l’introduction de la notion de consentement dans le droit pénal.
En quoi cela pourrait-il constituer une avancée ? Aujourd’hui, peu de plaintes pour viol n’aboutissent en France : comment progresser dans la réponse pénale ?
Pour en débattre :
- Marie-Charlotte Garin, députée écologiste du Rhône, vice-présidente de la délégation aux droits des femmes à l’Assemblée nationale
- Catherine le Magueresse, juriste et ancienne présidente de l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail, chercheuse associée à l'Institut des sciences juridiques et philosophiques (ISJPS). Autrice du livre Le piège du consentement, éditions iXe
- Emmanuelle Piet, présidente du Collectif féministe contre le viol.