Il y a un an, l'Azerbaïdjan a repris le contrôle du Karabakh, cette province peuplée d'Arméniens depuis des siècles, provoquant un exode massif et un véritable nettoyage ethnique.
Malgré la condamnation de la Cour internationale de justice, les Arméniens du Karabakh ont été abandonnés par la communauté internationale, y compris par leurs voisins arméniens qui craignent d'être eux-mêmes rayés de la carte. Église, monastères, tout un patrimoine millénaire est en train d'être effacé, tandis que des dizaines de prisonniers de guerre sont enterrés vivants sans procès.
Pourtant, dans quelques semaines, le monde aura rendez-vous à Bakou pour la COP29. Le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a réclamé une trêve mondiale pour l'occasion, mais ne devrait-il pas commencer par faire la paix chez lui et cesser les traitements inhumains infligés à ces Arméniens qui refusent son collier ?
Au-delà de l'actualité brûlante de la guerre en Ukraine, cette tragédie oubliée du Karabakh nous rappelle que les conflits géopolitiques ont des conséquences humaines dévastatrices, et que la communauté internationale ne peut rester sourde et aveugle face à ces drames.🌍
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