✊ 🟣 Slogans virevoltants, pancartes et banderoles au vent: les manifestant·e·s, tout de violet vêtu·e·s, ont arpenté les rues de Lausanne dans une ambiance festive et revendicatrice, le 14 juin dernier, jour de la grève féministe qui a lieu chaque année en Suisse. Et pour cause! Entre autres inégalités, il subsiste encore trop peu de femmes aux postes à responsabilité. Y compris dans les domaines académique et médical, où les professeures et les médecins cheffes restent rares.
Pourtant saviez-vous que la Suisse a été plus féministe que certains pays voisins à la fin du 19e siècle? Elle autorisait les femmes à s’inscrire dans certaines filières d’universités. C’était la Belle Époque, et c’est le cas de le dire pour les femmes médecins. Après la première guerre mondiale, les femmes ont été évincées des universités. Mais que s’est-il passé? Qu’est-ce qui explique un tel revirement? Et que reste-t-il d’elles et de leurs contributions scientifiques?
Prêt·e·s pour un voyage temporel? C’est ce que vous propose ce septième épisode dans lequel les histoires de pionnières invisibilisées vous seront contées par Aude Fauvel, historienne de la médecine à l’Institut des humanités en médecine CHUV-UNIL et maître d’enseignement et de recherche à la FBM. Qu’en est-il aujourd’hui dans le monde académique en général et quels sont les leviers d’action? Slavica Masina, chargée de missions Égalité, diversité et inclusion à la FBM, nous en dit plus dans le contexte de la faculté.
Crédits:
Pour aller plus loin:
Retrouvez tous les noms des femmes scientifiques et femmes médecins mentionnées dans cet épisode:
Trotula de Salerne, Fanny Hesse, Marie Heim-Vögtlin, Vera de Beloseroff, Léonore Gourfein Welt, Suzanne Schiff Wertheimer, Suzanne Noël, Mary Seacole, Charlotte Olivier von Mayer, Rosalind Franklin, Barbara McClintock, Marie Curie, Ada Lovelace, Jane Goodall, les calculatrices humaines de la NACA (prédécesseur de la NASA), Erna Hamburger