Regard sur les élections européennes de dimanche dernier (9 juin 2024) au cours desquelles les Européens ont élu 720 députés européens pour les cinq prochaines années. Les grands équilibres politiques sont préservés. Le Parti Populaire européen qui regroupe la famille du centre droit reste en tête, suivi des sociaux-démocrates. La troisième place revient aux libéraux centristes. L’extrême droite progresse, mais pas au point de rebattre les cartes. La poussée à droite a été contenue au niveau européen. Elle ne constitue pas un raz-de-marée. Sauf en France.
À l’échelle du continent, la France est l’un des pays où les extrêmes droites réalisent leur meilleur score, après la Hongrie et la Pologne et, comme en 2014 et en 2019, le centre de gravité du futur Parlement européen s’est un peu plus déplacé à droite. Une période d’incertitude s’est ouverte en France avec la dissolution de l’Assemblée Nationale. Incertitude sur le rôle que la France pourra jouer en Europe. Idem en Allemagne avec le score médiocre du chancelier Scholz. Beaucoup de chefs d’État ont été distancés à l’occasion de ces élections à l’exception de Giorgia Meloni en Italie. Qu’est-ce que cela signifie pour la place de l’Europe dans le monde ? Ces élections marquent-elles un recul ou une avancée pour l’Europe ?
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