C’est un projet de loi extrêmement controversé qui est débattu au Parlement tunisien depuis la mi-octobre 2023. Le texte prévoit d’encadrer plus fermement l’existence et le fonctionnement des associations, qu’elles soient politiques, sociales, culturelles ou sportives, tunisiennes ou internationales. Pour le moment, les 24.000 associations recensées sont régies par une loi de 2011, qui a favorisé l’émergence d’une société civile active. Les associations de défense des droits humains craignent que le nouveau texte ne restreigne drastiquement les libertés publiques. C’est le cas de Salsabil Chellali, directrice du Bureau Human Rights Watch à Tunis.