L’Eglise catholique peut-elle se réformer ? C’est l’un des principaux enjeux du « synode sur la synodalité », dont la première phase va se tenir à Rome du 4 au 29 octobre.
L’ordre du jour, présenté en juillet par le Vatican, rassemble des questions parmi les plus polémiques pour la religion catholique. Célibat des prêtres, place des femmes, accueil des croyants LGBT et des divorcés remariés, lutte contre les violences sexuelles… Tous ces sujets ont été soufflés par les fidèles lors de la grande consultation mondiale lancée en 2021 en prévision de ce synode.
Mais la question essentielle, qui mène à toutes les autres, est celle de la gouvernance de l’Eglise. Alors que toutes les décisions sont aujourd’hui prises par la figure centrale du prêtre du Vatican à la plus petite paroisse, les décisions pourraient-elles demain être prises de façon plus collégiale ? Et le pouvoir, partagé avec les fidèles ? Alors que l’Eglise peine à recruter de nouveaux prêtres, la voilà forcée d’imaginer un autre modèle, où les laïcs pourraient prendre une plus grande part aux décisions.
Dans cet épisode du podcast « L’Heure du Monde », Sarah Belouezzane, journaliste chargée des questions de religion au Monde, décrypte les enjeux de ce synode inédit.
Un épisode d’Adélaïde Tenaglia. Réalisation : Quentin Tenaud. Musiques : Amandine Robillard et Epidemic Sound. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi.
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