Donald Trump ! Accusé de « fraude commerciale par un juge » écrit le Washington Post. L’ancien président des États-Unis et deux de ses enfants sont dans le viseur, explique également le New York Times. La procureure générale de l'État de New York réclame, entre autres, 250 millions de dollars de réparations financières. Letitia James, leur reproche d’avoir « gonflé » le patrimoine de la Trump Organization de plusieurs milliards de dollars, pour obtenir des prêts plus avantageux auprès des banques. Une opération qui aurait duré 10 ans, de 2011 à 2021. Des accusations graves alors que le milliardaire est attendu devant les tribunaux dans quelques jours. Un caillou de plus donc dans la chaussure de Donald Trump qui voit depuis la fin de son mandat pleuvoir les convocations devant la justice. Au civil comme au pénal, dans des affaires bien distinctes. Des affaires que détaille en longueur ce mercredi 27 septembre, Le Financial Times.
Les tribunaux, on y reste, avec un « procès très attendu » dont l’issue pourrait « changer la manière dont les Américains font leurs courses », résume le New York Times. Le journal fait référence à la plainte déposée par le régulateur américain contre Amazon. Il l’accuse de « maintenir illégalement son monopole » grâce à des « stratégies anticoncurrentielles et déloyales ». Pour la presse, les enjeux sont énormes à quelques mois de la présidentielle. Politico l’affirme : ces poursuites judiciaires représentent « l’attaque la plus importante du gouvernement américain » à l’encontre d’un des géants de la tech. C’est aussi un test crucial pour l’Agence fédérale de protection des consommateurs, renchérit le Wall Street Journal, car elle a déjà perdu des procès contre Microsoft et Méta Platforms.
C’est à voir en Une du site de la BBC. Un incendie s’est déclaré hier soir alors que des centaines de personnes célébraient un mariage. Ça s'est passé dans une petite bourgade chrétienne des environs de Mossoul dans la province de Ninive dans le nord du pays. Le bilan fait état d’au moins 100 morts. « On ne sait pas encore exactement ce qui a provoqué l’incident, mais selon les premières informations, l’incendie se serait déclaré après l’allumage d’un feu d’artifice », rapporte la radio britannique. La défense civile évoque pour sa part la présence de panneaux en préfabriqué « hautement inflammables et contrevenant aux normes de sécurité » dans la salle des fêtes. Courrier international ajoute qu’en Irak les normes de sécurité sont peu respectées, que ce soit dans le secteur de la construction ou celui du transport. « Le pays, dont les infrastructures sont en déliquescence après des décennies de conflits, est régulièrement le théâtre d’incendies ou d’accidents domestiques mortels ».
La réponse est non. Dans cette tribune, des juristes de l’université de Neuchâtel rappellent que l’espace est un bien commun et que donc l’intérêt public prime. Un traité datant de 1967 interdit les tentatives d'appropriation, les entreprises qui visent la Lune ou les étoiles doivent passer par un État.
Mais il y a des trous dans la raquette en matière de droit international. Par exemple, l’utilisation commerciale de l’espace n’est pas interdite, seulement elle doit se faire « pour le bien de tous les pays, quel que soit le stade de leur développement économique ou scientifique ». L’exploitation des ressources spatiales n’est pas non plus encadrée, explique le journal suisse, avec une autre interrogation qui découle : comment concilier le bien et l’intérêt de tous les pays, y compris ceux qui n’ont ni les moyens ni l’ambition d’exploiter ces ressources ? Les auteurs de cet article appellent à une réflexion approfondie. Un groupe de travail a d’ailleurs été créé en 2021 pour plancher sur ce sujet. Il devra arbitrer la tension entre intérêt public et exploitation commerciale. « À terme, un environnement juridique international incertain serait dommageable pour toutes les nations spatiales, y compris les plus avancées » préviennent les juristes.
À lire dans le Guardian, qui consacre tout un article aux « espionnes » de la Première guerre mondiale à nos jours parce qu’une exposition s’ouvre ce weekend à l’Imperial War Museum à Londres. Le journal promet des histoires « troublantes » parfois même « choquantes » avec évidemment des gadgets : « un rouge à lèvre avec caméra intégrée », « une boîte de maquillage avec des compartiments secrets ». Bref… tout l'attirail de 007 mais version féminin, certes un peu cliché de nos jours. D’ailleurs, l’expo montre cette évolution, comment le métier s’est transformé, adapté au fil du siècle au gré des guerres, et d’une géopolitique mouvante. « Espion Mensonge et tromperie », c’est à découvrir à partir de samedi.