Staline décédé il y a 70 ans... Comment cette figure contestée de l’histoire soviétique, responsable d’une répression féroce qui a conduit à la déportation de 26 millions de Russes et à la mort d’un million d’entre eux, fait-elle aujourd’hui l’objet d’une réhabilitation partielle mais réelle ? Qu’emprunte le Poutinisme au Stalinisme ?
Cette réécriture de l’Histoire sert-elle des objectifs politiques ? Et comment est-elle contestée dans des ex-républiques soviétiques comme l’Estonie ou l’Ukraine.
Enfin quel lien entre ce tour de vis du pouvoir pour contrôler le discours historique et la violation des droits de l’homme ?
Nos invités :
- Nicolas Werth, directeur de recherche au CNRS, président de Mémorial France, un des meilleurs spécialistes de Staline, il vient de publier dans la collection Tracts de chez Gallimard « Poutine, historien en chef »
- Étienne Bouche qui a été, pendant de nombreuses années, un de nos correspondants à Moscou et qui s'apprête à publier « Zone de silence », aux éditions Plein jour sur la mémoire en Russie
- Gregory Rayko, responsable des pages internationales de The Conversation, site avec lequel nous sommes partenaires et qui publie les meilleurs contributions universitaires sur les sujets d’actualité.
► À lire aussi sur RFI : « 5 mars 1953: la mort de Joseph Staline marque-t-elle la fin du totalitarisme soviétique ? ».