Anne Ghesquière reçoit dans Métamorphose Sarah Jollien-Fardel, romancière et journaliste. Tout démarre dans ce roman par la violence d’un père, d’un mari. Un roman qui porte une colère inouïe mais aussi un roman d’une profonde beauté, un récit monolithique à la plume ciselée et acérée qui nous entraine aux confins de l’intime de nos entrailles ou la noirceur et la lumière se côtoient pour presque parfois se confondre. Sarah Jollien-Fardel signe son premier roman « Sa préférée » chez Sabine Wespieser Editeur en lice pour le Goncourt des Lycéens et des détenus et qui a déjà remporté le prix du roman des libraires de la Fnac. Avec elle, parlons de nos souffrances et empêchements qui viennent du passé mais aussi des liens charnels à nos familles et à nos territoires. Peut-on se libérer des traumas du passé, se libérer de nos chaines ? Quel rapport au corps peut nous empêcher d'avancer ? Coup de coeur de la rédaction de Métamorphose pour ce roman. Épisode #337

Avec Sarah Jollien Fardel j'aborderai les thèmes suivants (extrait des questions) :

Faut-il arrêter de se taire aujourd’hui face aux violences familiales ?
Est-ce possible de se réapproprier le corps suite à des violences quand on est anesthésié émotionnellement ?
La famille est-elle hélas trop souvent le terreau de grands traumas ?
Peut-on se libérer des chaines du passé ?
Quel rapport fusionnel et charnel a-t-on à notre généalogie ?
Ton héroïne dit être "née-morte", quelle résilience est possible ou pas ?
Il est question des liens à la terre, à nos régions dans ton livre, comment cela peut nous aider à voir la beauté ?

Qui est mon invitée de la semaine, Sarah Jollien-Fardel

Sarah Jollien-Fardel est une journaliste Suisse et rédactrice en chef du magazine de libraires Aimer lire et signe son premier roman « Sa préférée » chez Sabine Wespieser Editeur en lice pour le Goncourt des Lycéens et des détenus et qui a déjà remporté le prix du roman des libraires de la Fnac.

Quelques citations du podcast avec Sarah Jollien Fardel :

"Je pense que la parole est loin d’être libérée."

"Ce que je vois avec le recul c’est que quand les choses doivent se faire, on ne peut plus rien contre elles."

" Les gens qui sont empêchés ont aussi des mains tendues mais ils n’arrivent pas à les attraper, ou pas assez fort."

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#337 Sarah Jollien-Fardel : Ces empêchem...