Ressentez-vous une relation directe entre votre charge de travail et votre niveau d’énergie, qui ressemblerait à un vase communiquant ?
J’entends très souvent les leaders autour de moi exprimer un épuisement qu’elles relient directement à leur charge de travail, au flot incessant de projets, de réunions, à la pression, au télétravail ou aux collaborateurs difficiles à gérer.
Pour d’autres, c’est plutôt lié aux priorités qui changent sans cesse ou aux résultats qui ne sont pas au rendez-vous.
Vous vous reconnaissez ?
Quelle que soit la nature de l’explication avancée, elle est très souvent liée au travail. Et elle est toujours extérieure à vous, ce qui est un point capital.
Vous vous prenez alors à espérer arrêter de travailler pour vous sentir mieux et plus énergique. Pourtant, vous aimez votre métier et vous avez choisi d’avoir ces responsabilités.
Le problème, c’est que vous êtes convaincue que plus votre to do liste s’allonge, plus votre énergie décroît.
Autrement dit, vous tenez quelque chose d’extérieur pour responsable de vos ressentis intérieurs. C’est comme si vous étiez victime de votre situation. Et pourtant, ce n’est pas tout à fait ce qui se passe.
Dans la majorité des cas, ce qui vous pompe votre énergie, c’est tout ce que vous vous dites au sujet de votre travail (quantité de travail, gestion humaine des équipes, atteinte des objectifs, etc.). Vos pensées créent votre niveau d’énergie.